Aymeric se classe 2nd sur 252 joueurs chevronnés dans l’une des plus importantes compétitions amateurs U18.
Le jeune joueur du Paris Country Club a établi le meilleur score (66) du second tour de qualification sur le parcours du Nairn Dunbar Golf Club.
Clément Charmasson (68), Quentin Debove (67), Pierre Pineau (71) et Elliot Anger (74) se sont également qualifiés pour les match-play.
Des trois Français (Marius Cara, Aymeric Laussot et Nicolas Muller) sous le par à l’issue du premier tour de qualification de cette 91e édition du Boys Amateur Championship, seul Aymeric Laussot s’est qualifié pour les trente-deuxièmes de finale. Et de belle manière puisque le jeune joueur du PCC a signé la meilleure carte (66) du second tour : «Ce fut une super journée, affirme-t-il. Pourtant, ce matin lors de ma séance de practice, je n’ai pas tiré que des traits. Mais, mon objectif n°1 était de respecter mon plan de jeu et de ne pas m’exciter si je me retrouvais limite pour le cut.»
Après avoir loupé une occasion de birdie à 2,5m au 2, le Parisien a enquillé un putt de six mètres sur le trou suivant pour le premier de ses cinq birdies. Au 6, sa mise en jeu a atterri dans un bunker et sa balle s’est collée contre la lèvre l’obligeant à un simple recentrage. Il a concédé son seul bogey de la partie.
Sur le 8, Aymeric Laussot a rentré un putt de sept mètres et au 9, un autre plus court après une bonne sortie de bunker. Passé en 33 (- 2), son putting est demeuré performant sur le retour avec un putt de six mètres pour le birdie au 12 (- 3) : «A ce moment-là, j’ai vu sur le leaderboard que je me trouvais à cinq coups de la tête donc, je me suis dit « no limit », déclare-t-il. Mais, j’ai continué à effectuer mes routines sur chaque coup.»
Sur le par 3 du 15, il a glissé un putt de quatre mètres. Puis, sur le 16, il a décidé d’être offensif. A 190m du drapeau de ce par 5, il a tapé un coup de fer 3 qui s’est immobilisé à 3,5m du trou. Il a mis le putt pour l’eagle (- 6) avant de conclure par deux pars : «J’ai très bien putté tout au long de la partie, ajoute-t-il. Aujourd’hui, c’est tombé.»